Important...
Pour suivre l'histoire depuis le tout début, vous trouverez tous les chapitres dans l'ordre (incluant le prologue) sur la page
Chapitres.
Note de l'auteur : Le chapitre est court car mon jeu a planté et je dois tout réinstaller mais je voulais vous donner des nouvelles de William avec ce que j'avais de joué avant que ça ne plante 😉
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L'année est 1898... Les mois ont passé et le petit Arthur est maintenant âgé de quatre mois... Et William n'en peut plus de l'entendre pleurer nuit après nuit... La maison d'Arlette a beau être grande, il n'y a quand même que 3 chambres et William partage la sienne avec Bénédicte et sa progéniture qui ne dort pas la nuit... Le jour, pas de problème, monsieur Arthur roupille paisiblement dans son berceau au salon mais la nuit, c'est la crise!
C'est l'une des raisons qui a fait pencher la balance lorsque William a pris sa décision de continuer son périple et de se rendre en Nouvelle-Écosse pour tenter sa chance dans la ruée vers l'or. William ayant fait de petits travaux ici et là pour les résidents du rang Oakwood, ça lui a permis d'économiser quelques dollars pour son voyage. Et le voisin d'Arlette et Gladys lui a fait cadeau de l'un de ses chevaux pour la route jusqu'à New York.
Avant de quitter définitivement Bénédicte, rassuré qu'ils auraient une belle vie, elle et son petit Arthur avec Arlette et Gladys, il lui a remis une lettre qu'il a adressé à sa famille à Cherokee Falls afin qu'elle la poste pour lui.
Silver Springs,
20 Juin 1898
Chers parents,
Ne vous inquiétez
pas, je vais bien mais je ne suis pas encore arrivé à destination de la
Nouvelle-Écosse. Des truands ont profité de ma naïveté à bord du train et m’ont
dérobé tout ce que je possédais. Ma nouvelle amie Bénédicte et moi avons sauté
en bas du train en pleine nuit alors qu’il ralentissait pour son prochain
arrêt.
Nous avons marché
pendant plusieurs heures avant d’arriver dans un petit village quasi abandonné
du nom de Silver Springs. Deux gentilles dames, Arlette et sa belle-fille
Gladys nous ont accueilli chez elles et ont pris soin de nous. Bénédicte a
découvert qu’elle était enceinte (ne vous inquiétez pas ce n’est pas moi le
père…) peu après notre arrivée à Silver Springs.
J’aurais pu
décider de rester à Silver Springs avec Bénédicte et son fils Arthur, la vie y
est paisible et confortable mais je dois vivre mon aventure jusqu’au bout.
Je quitte donc
Silver Springs ce 20 juin à cheval pour me rendre à New York et prendre le
bateau.
Je ferai quelques
arrêts en cours de route pour me reposer, vous pouvez dormir tranquille.
Une fois rendu à
New York, j’y prendrai le bateau qui m’emmènera au port de Clark’s Harbour en Nouvelle-Écosse et
ensuite je pourrai m’informer où je dois me présenter pour travailler dans les
mines. Je vous écrirai dès que je serai installé avec une adresse où vous
pourrez m’écrire en retour.
Je vous aime,
Votre fiston,
William
xxx
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